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Instabook

2017

Photographies jet d'encre,

100cm x 61,53 cm chacune

« JE T’AI DANS LA PEAU 

Anna L’Hospital a le sens de la formule. Cette qualité littéraire est rare chez une jeune plasticienne. Il n’y voit que du bleu, Poussée à bout elle sort de ses gonds, Avant de m’envoler je plie bagage, Elle sort les pieds en l’air, Elle fait peau neuve, Echoué il se dessèche à vue d’œil, comme autant de titres qu’elle donne à ses œuvres où l’action se lit avant de se précipiter au mur ou au sol. 

 Anna L’Hospital s’empare des corps en captant leur peau avec le plus souvent du scotch et de la mine de plomb ou en la réduisant en poudre à l’aide de scies. Et s’il ne restait plus que la peau, l’enveloppe, et s’il restait encore la peau, l’enveloppe ; c’est selon. Je me surprends à penser à l’expression Je t’ai dans la peauavec une acuité nouvelle. Je l’entends maintenant au pied de ses lettres.»  

 

Frédérique Bruyas

Lectrice publique

Si l’on se promène sur le réseau d’Instagram au fil des #booking, #bookstagram, on découvre des images de mises en scène autour de livres de tous genre. Le livre est censé être l’objet des critiques à la destination d’une communauté de lecteurs.

Ce qui m’a attiré dans ces mises en scène sont leur caractère souvent très kitsch, le paradoxe qui existe dans le choix de la mise au point de l’appareil, réglé plus sur la tasse, les gâteaux ou les pétales de roses, passant alors à la trappe le sujet dit principal, le livre.

Une fois de plus, j’ai voulu m’amuser de ces mœurs rejouant des mises en scène autour de couvertures de livres. Lesquelles je préfère effacer en en ponçant leurs surfaces.

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